mardi 30 décembre 2008

Vélos


Les Citoyens d’Achicourt demandent le développement d’aménagements cyclables sur le territoire d’Achicourt.

L’objectif doit être de permettre des déplacements sécurisés entre tous les sites d’équipements publics (notamment collèges et Lycées) et commerces d’Achicourt, et avec le centre ville d’Arras.
Ils travaillent à des propositions à faire à la ville et à la CUA avec l’appui de l’association Droit au Vélo.

lundi 1 décembre 2008

Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Notre association a depuis plusieurs années réfléchit au PLU d’Achicourt et sur certains points le conteste.

Notre contestation principale porte sur la hauteur des bâtiments autorisés par le PLU dans le vieil Achicourt.
Le règlement autorise des constructions avec toiture terrasse en UA en R+3 (Rez-de-chaussée + trois étages) et en UB en R+2. Ces gabarits sont en totale disproportion avec ceux du village ancien existant formé de R0+c (Rez-de-chaussée + combles) R+1+c et exceptionnellement sur la place de la Mairie en R+2+c.
Etant donné la topographie des lieux, la construction du village sur des coteaux, prendre le risque de permettre de telles constructions nous paraît inacceptable.

Deux exemples récents viennent illustrer ce danger :
- L’immeuble en R+2 construit l’année dernière rue Victor Hugo, (voir rubrique résidence rus Victor Hugo) qui porte atteinte, par son volume, au bâti remarquable des rues Victor Hugo et Emile Zola.
- Le projet d’immeuble en R+2 qui va être réalisé prés du Bois Payen, rue M. Delis. (Voir rubrique Bois Payen) Ce bâtiment, étant en retrait de la rue et adossé au bois n’aura pas d’impact paysager fort. Mais situé ailleurs dans la commune, surtout an UA avec un étage de plus serait une catastrophe.
Ces deux exemples montrent que les constructeurs utilisent à plein les possibilités du PLU sans considération du patrimoine bâti et paysager. Il appartient au PLU de régler les volumes bâtis autorisés de façon à préserver et valoriser le village.

Nos propositions : Nous pensons qu’il faut exclure les toitures terrasse et étudier précisément les gabarits à respecter au regard du paysage:
· Limiter les gabarits sur les rues principales du centre à ceux existants place de l’hôtel de ville.
· Limiter les gabarits des petites rues du village (M. Sélame, E. Basly, A France, V Hugo, E. Zola) à du Rez-de Chaussée + 1+ comble.
· N’autoriser au-delà des 25m des voiries que des maisons en rez-de chaussée + comble.

Ce qui est rendu possible par le PLU

NOTA : Les montages photographiques présentés ne sont pas des projets. Ils sont seulement là pour illustrer les possibilités du PLU. Ils résultent de l’application des règles de hauteur et d’alignement sur différents sites d’Achicourt. Les bâtiments représentés sont implantés sur des parcelles éventuellement trop petites pour les recevoir. Cela n’enlève rien à la validité de la démonstration : il existe déjà dans le centre ancien (UA) des parcelles de taille suffisantes pour accueillir des bâtiments collectifs de 4 niveaux. D'autre part, pour obtenir de grandes parcelles il sera toujours possible à un constructeur d'en réunir plusieurs.

Le PLU rend bien possible des immeubles collectifs de 13 m de haut dans le centre historique, ce qui détruirait définitivement son paysage.






Place des écoles











Rue Raoul Briquet










Rue Pasteur












En cœur d’îlot rue Michel Sélame – rue Raoul Briquet







Rue Victor Hugo








Centre village vu de la rue La Fontaine







Rue Emile Zola








Rue Emile Zola vue depuis la rue Pasteur



dimanche 16 novembre 2008

Résidence Lorette


Vu dans la Voix du Nord du 16 novembre 2008. Nous n’en savons pas plus début janvier 2009.

Route de Bapaume : 198 logements vont sortir de terre résidence Lorette
Des maisons éventrées ou rasées, route de Bapaume. Le chantier de construction de la résidence a bel et bien commencé

Le terrain fait la bagatelle de 14 800 m². Il donne sur la route de Bapaume, sur le terri­toire de la commune d'Achicourt. C'est là qu'un promo­teur va construire 198 loge­ments en plusieurs bâti­ments.
Les automobilistes n'ont pas pu manquer le chantier en prépara­tion sur la route de Bapaume. Du numéro 58 au 46, les anciennes bâtisses ont été rasées. Et der­rière, on distingue une énorme parcelle de 14 800 m -libérée par la destruction des anciens éta­blissements Meneboo (qui ont dé­ménagé à Beaurains). Le chan­tier a réellement commencé à la mi-octobre 2007. Le terrain ne restera pas longtemps vierge de construction puisque la SARL Carrère Promotion, dont le siège est à Toulouse, va y construire la résidence Lorette. Sur son dossier transmis à la mairie d'Achicourt, le promoteur indique que « le pro­jet a pour objectif d'amener de la densité de logement dans cette zone de transition entre l'ancien et le nouvel Achicourt ». De la densité, il va y en avoir puis­qu'on prévoit la construction de six bâtiments avec deux ou trois étages offrant un total de cent quatre-vingt-dix-huit logements collectifs. Dans la notice techni­que, il est indiqué que chaque lo­gement disposera d'un balcon ou d'une terrasse, qu'on plantera entre les bâtiments des arbres (trente-huit précisément) et qu'en surface on proposera deux cent vingt-six places de stationne­ment. A ajouter aux deux cent neuf en souterrain. Le seul pro­blème est de savoir comment autant de véhicules vont pouvoir s'insérer dans le flot de circula­tion, surtout en période de pointe. D'autant que la route ve­nant d'être entièrement refaite par la communauté urbaine, on imagine mal devoir tout réamé­nager demain.
Précisons pour les futurs locatai­res ou propriétaires que la rési­dence sera sécurisée par des haies et des clôtures. N'y entrera pas qui veut. Il faudra d'abord ouvrir le portail donnant sur la route de Bapaume. ■ E. C.

mardi 7 octobre 2008

Projet immobilier au Bois Payen


Un projet de bâtiment collectif est en cours de préparation. La vue ci-dessous montre 2 bâtiments. Il n’y en aura peut-être qu’un seul.

Ces (ou ce) bâtiments sont adossés au bois Payen et en retrait de la rue Marcel Delis. Il n’auront donc pas d’impact visuel sur le paysage.
C’est toutefois une alerte sérieuse sur le village et qui illustre les dangers du PLU: de tels bâtiments sur le centre village, éventuellement avec un étage de plus, le défigureraient totalement.


samedi 1 mars 2008

bilan du mandat municipal

Mars 2008

Achicourt : un bilan du mandat municipal négatif en matière de concertation et d’urbanisme.


L’association ne critique guère l’action de la municipalité sur le plan social. Elle y a contribué, et sans difficulté particulière, en participant activement du Fonds de participation des 4 As.

Par contre le bilan est désastreux sur deux points que l’association défend particulièrement : la participation des habitants, l’urbanisme et le cadre de vie.

Participation des habitants

La gestion de la mairie se caractérise par son opacité et son refus délibéré d’ouverture aux habitants.
Refus d’une commission extra-municipale pour l’élaboration de PLU. La ville (et la CUA) n’ont tenu aucun compte des propositions de l’association (itinéraires cyclistes, passerelle sur la voie ferrée, zonage, mesures de protection du patrimoine, hauteurs de constructions…)
Publicité minimale pour les réunions de concertation publiques (aucun habitant présent hormis les représentants de l’association et de la presse) et pour les enquêtes publiques. Lors de celle de fin 2005, il a suffit que l’association distribue des tracts dans quelques rues du centre village pour qu’une trentaine d’avis soient portés sur le registre d’enquête alors que personne ne s’était déplacé jusque là. La modification a été adoptée en dépit de 135 signatures sur une pétition des habitants concernés par la densification du village.
Pas de concertation avec les riverains lors des projets de voiries (cas récemment de la réfection de la rue Michel Selame).
Aucune information sur les projets malgré les demandes répétées que soient organisés des concours, que la population et l’association soient associés aux choix de projets. Ce fut le cas de l’extension de la Mairie, du projet de reconstruction de l’école de la rue de Dakar, du projet de réaménagement de la friche Bracq-Laurent.
Aucune réponse de la mairie au courrier adressé par l’association.

Au total les membres de l’association, qui ont passé du temps à élaborer des propositions, dans un but constructif, se sont heurtés à une attitude de mépris et d’ignorance systématique.

Urbanisme

Dans le domaine de l’urbanisme, un projet très positif est l’aménagement de la zone inondable des Bassures, mais il s’agit d’un projet de la CUA (qui a été permis grâce à l’opposition en 1997 de l’association « les Citoyens d’Achicourt à un projet d’y construire une école).

Par contre l’action de la Mairie est une suite d’erreurs :
Elargissement inutile de la rue La Fontaine, immédiatement complété par la pose de ralentisseurs parce que l’on s’aperçoit que les voitures y roulent trop vite.
Quartier du Petit Bapaume : quartier pavillonnaire de faible densité et sans espace vert, au plan de circulation confus
Aménagement de la friche Bracq-Laurent (11 ha) confié à Pas de calais habitat pour y réaliser un EHPAD et des logements. Si le choix d’y réaliser un établissement pour personnes âgées n’est pas contesté, la densité de constructions (12 logements / ha) est particulièrement faible alors que nous sommes au centre village.
Engagement des études pour une école neuve rue de Dakar, sans se préoccuper de savoir si l’on peut démolir l’ancienne. Résultat : opposition de l’ABF à la démolition et obligation de revenir à un projet de réhabilitation de l’existant.
Tout récemment réfection de la rue Michel Selame, ce qui est positif pour la mise en souterrain des réseaux mais qui ne résout pas les questions de sécurité et comporte un dispositif d’éclairage d’un intensité excessive.

On peut à contrario signaler ce qui n’a pas été fait : aucune amélioration sur les espaces extérieurs de la cité des 4 As, ni sur le centre commercial de la place Flers de l’Orne.

PLU

Elaboration du PLU en 2004, suivie d’une modification en 2005. C’est là le principal point de désaccord. Les effets combinés de ses nouvelles dispositions (augmentation de la densité autorisée, augmentation des hauteurs maximum des constructions, suppression de règles d’implantation par rapport aux voiries) permettent la construction des bâtiments d’importance telle qu’ils défigureront définitivement le paysage du vieux village d’Achicourt.

Le maire a toujours affirmé que la ville ne souhaite pas voir construire dans le village des immeubles de 4 niveaux, mais les règles du PLU le permettent et la ville n’a aucun moyen d’éviter de délivrer un permis de construire qui respecte le PLU.

L’association a réalisé des insertions photographiques de bâtiments de 4 niveaux, tels qu’ils sont permis par le PLU, dans les paysages du village (Cf. ci-dessous)

Déjà, la construction qui vient d’être réalisée rue Victor Hugo a une volumétrie excessive, à proximité immédiate de fermes traditionnelles, qui est choquante dans le paysage et soulève la contestation chez les habitants. La libération des contraintes mises à la construction sur le village est une incitation pour les promoteurs à construire sans égard pour le paysage et le caractère du village.

Quartier du Belloy

De nouvelles craintes pour l’association : l’aménagement du nouveau quartier du Belloy (zone située entre la rue du Belloy et la voie ferrée sur 18.3 ha) est le principal projet de construction de logements des années à venir.
L’association souhaite qu'y soit réalisé un écoquartier : étude d’urbanisme et paysagère préalable au choix d’un opérateur : une densité minimale de 30 à 35 logements /ha, tout en respectant le paysage, une desserte par le vélo, un assainissement alternatif, des constructions bioclimatiques, à faible consommation énergétique (50 KWh/m2 par an), architecture contemporaine.
Le sujet est évoqué en commission d’urbanisme mais les habitudes de secret de la ville ne laissent rien augurer de bon. Il faut absolument éviter sur ce haut de crête particulièrement visible et exposé aux vents un lotissement de constructions médiocres et répétitives comme en réalise l’opérateur habituel de la mairie.

vendredi 15 février 2008

Campagne des municipales de 2008

Communiqué des Citoyens d'Achicourt

Les « Citoyens d’Achicourt » soutiennent «Achicourt, un pont Vert d’avenir ».
L’association constate que dans les thèmes de campagne, la liste
«Achicourt, un pont Vert d’avenir » a un programme axé sur les valeurs qu’elle défend : solidarité, démocratie locale, promotion de la qualité du cadre de vie des habitants.